Édito

Le tour de France des sites et des paysages : une occasion de sensibiliser le grand public au paysage

Ce printemps 2024 a été l’occasion d’affirmer la position du paysage au sein du Ministère, avec pour commencer la déclaration du ministre Christophe Béchu à l’assemblée générale de l’association des paysagistes conseils de l’Etat (sur laquelle nous reviendrons dans la rubrique « au fil des territoires et des réseaux (ajouter le lien après la validation) »). Il s’agit d’un encouragement fort pour la poursuite des missions de conseils dans les services de l’Etat et d’un soutien prononcé pour le paysage.

On peut également noter le changement de nom de la sous-direction de la DGALN au sein de la DHUP, qui intègre désormais le terme « paysage », passant de « qualité du cadre de vie » à « urbanisme réglementaire et des paysages ». Les missions des bureaux qui la composent restent les mêmes.

Pour cet été, la prochaine édition du Tour de France des Sites et des Paysages se prépare. Cette année encore, le ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires s’associe au Tour de France pour présenter du 29 juin au 21 juillet 2024 un panorama de la variété de paysages situés le long des 3 492 kilomètres du parcours cycliste. À cette occasion, le grand public pourra retrouver à chaque étape du Tour « le paysage du jour » une présentation des sites classés et des espaces naturels, agricoles ou urbanisés qui font la singularité du territoire français. Une fois de plus, le tracé est transfrontalier avec le grand départ à Florence et en Emilie Romagne.

Cette campagne paysagère reçoit le concours du Ministère de la culture de l’Italie, pays membre de la Convention du Conseil de l’Europe sur le Paysage. Plus qu’un événement, depuis 2018, ce Tour de France des Sites et des Paysages est l’opportunité de mettre en dialogue les référents paysages et des sites de la DGALN et des DREAL, services déconcentrés du ministère, avec le groupe ASO (Amaury Sports Organisation). L’objectif est de veiller aux bonnes conditions de traversée ou d’accueil des étapes, mais également de susciter des actions de coopération transfrontalière sur le paysage. Ainsi au fil des ans, la préservation des sites et paysages s’inscrit-elle dans cette démarche de concertation, grâce à la pédagogie et au travail en amont.

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