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Métropole-Paysage - Aix-Marseille-Provence, du récit métropolitain à l’action par le paysage

Jean-Marc Besse, Sylvie Salles, Jérôme Dubois - Essais Documents Les cahiers Popsu Parution 16 mars 2022 - Editeur Autrement Collection
Jean-Marc Besse, Sylvie Salles, Jérôme Dubois - Essais Documents Les cahiers Popsu - Parution 16 mars 2022 - Editeur Autrement Collection

Ce cahier est le premier d’une trilogie qui vise à comprendre en quoi le paysage est aussi acteur de la fabrique quotidienne de ses territoires (cahier 2) et moteur d’un développement territorial tirant parti de ses ressources (cahier 3).
Son contenu fait suite au séminaire inaugural Paysages et récits métropolitains de juin 2019 de la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) locale.
En mettant le paysage au centre de son projet, la métropole Aix-Marseille-Provence a affiché une ambition rare, qui se comprend par son socle géomorphologique, la richesse des milieux méditerranéens et sa situation entre mer et montagne.
Jean-Marc Besse, philosophe, répond à la question : « comment organiser et habiter les lieux et les territoires pour les rendre propres à une vie résonnante, une vie qui a du sens ? » par « il faut renverser la perspective, l’ordre de la pensée et de l’action, et faire du paysage le point de départ et non le supplément - c’est-à-dire le parent pauvre de l’action publique. ».
Pour lui, « la finalité de l’action paysagère, c’est-à-dire de l’action qui a intégré le paysage avec toutes ses dimensions comme un principe et une volonté, est de restituer ou de proposer un cadre et une qualité de vie dignes de ce nom pour les populations. ».
Sylvie Salles, architecte, et Jérôme Dubois, sociologue, tous deux enseignants, considèrent que « Ce "grand paysage spectaculaire" a une efficacité narrative qui fédère un récit métropolitain commun, d’autant plus que les paysages qui font l’attractivité de la métropole sont aussi des marqueurs territoriaux locaux. ».
Le sentier métropolitain GR 2013 incarne cette volonté d’Aix-Marseille-Provence, en actualisant un lien nature-culture ancien. Il ouvre aussi un potentiel pour agir avec et par le paysage à un moment où le changement climatique bouscule les cadres de l’action publique dans un rapport au vivant qui se pose désormais en garant de l’habitabilité du territoire.

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