Retour sur…

Édito
Focus
L’œil du juriste
Retour sur…
Au fil des territoires et des réseaux
En Europe et dans le Monde
Note de lecture
La photo mystère

Célébration des 50 ans de la convention du patrimoine mondial UNESCO au Louvre-Lens

Signée en 1972, la Convention de l’UNESCO pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, fête cette année ses 50 ans.
A cette occasion, les ministères de la Culture et de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ont organisé deux journées de débat.
L’association des biens français du patrimoine mondial (ABFPM) et ICOMOS France ont également contribué à la préparation de ce colloque « Quel avenir de ce patrimoine mondial en France ? ».

Base 11/19 à Loos-en-Gohelle – Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 2012 – photo ©Copyright 2016 Croisée D’Archi

La France compte actuellement 49 biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial, dont le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais qui accueille cet événement.

Un premier temps a été consacré aux impacts du changement climatique, suivi de retours d’expériences de gestionnaires de biens, allant de diagnostics, trajectoires et gestions évolutives, jusqu’aux outils de gestion.
L’acceptabilité de l’évolution des attributs des biens a été évoquée au regard de leurs valeurs universelles exceptionnelles (VUE).

Le deuxième temps a permis d’échanger sur comment faire vivre les biens. Tourisme, conciliation des usages et gouvernance ont été au cœur du sujet.

Découvrez le colloque au musée du Louvre-Lens.


Retrouvez en vidéo les interventions de ces deux journées.



La communauté de communes de la Vallée de Bruche, élue « Capitale française de la Biodiversité 2022 »

Le thème de la 11 ème édition du concours « Capitale française de la biodiversité » était cette année « Paysage & Biodiversité ».
La communauté de communes alsacienne illustre par ses actions le lien étroit entre restauration des paysages et protection de la nature.

Vallée de la Bruche, panorama© CCVB

La déprise agricole et l’enrésinement forestier induit, avaient conduit le paysage de cette vallée vosgienne à se dégrader.

L’impulsion d’une politique depuis trente ans, visant à ré-ouvrir les paysages de son territoire, a associé de nombreux acteurs qui contribuent au maintien de ces espaces ainsi reconquis (associations pastorales, syndicat des arboriculteurs et récoltants familiaux de fruits, etc.).

Cette gestion paysagère consiste aussi à travailler les lisières en favorisant le maintien ou la réimplantation de bosquets, haies, etc., et à reconquérir les fonds de vallées, les berges de cours d’eau, etc.
Elle favorise ainsi la préservation et le développement de la biodiversité, ce qui lui a valu d’être élue cette année.

Le thème « arbres et forêts » retenu pour 2023 invite d’ores et déjà les communes et intercommunalités à candidater via ce lien.



Le Prix 2022 Sites & Monuments « Allées d’arbres » a été remis aux lauréats lors du salon du patrimoine fin octobre

Soutenu depuis sa création en 1988 par le MTE, le concours Sites & Monuments est ouvert aux candidats publics ou privés.
Le prix « Allées d’arbres » a cette année encore récompensé cinq projets sélectionnés par un jury d’experts.

Plantation de 146 sujets après abatage de 84 constituants la double rangée de tilleuls aux Mesnuls dans les Yvelines © CD 78

  1. La replantation de tilleuls, a permis de reconstituer la traversée de la commune des Mesnuls. Cette double rangée d’arbres a été classée dès 1938, pour sa valeur paysagère exceptionnelle.
  2. Pour l’allée menant à la Saline royale d’Arc-et-Senans, inscrite au patrimoine mondial, ce sont 166 arbres d’essences variées qui ont été remplacés.
  3. La commune de Sancerre a été récompensée pour la dynamique engagée dans le renouvellement des alignements d’arbres le long de la RD 955 menant à la ville. Située en ligne de crête, elle se distingue dans le vignoble.
  4. Le cas d’une double rangée de tilleuls du domaine privé de Milliassière en Isère, a privilégié l’abattage des alignements intérieurs pour des raisons sanitaires et de sécurité sans replantation. La symétrie de cet axe a ainsi pu être maintenue.
  5. Pour le « Cours des Tilleuls » à Genay en côte d’Or, c’est la démarche en cours qui a été saluée. L’étude menée, après concertation, prévoit d’apporter un soin particulier aux 18 arbres conservés sur les 30 d’origine, et une replantation qui devrait suivre.



Commission supérieure des sites perspectives et paysages (CSSPP) du 29 septembre 2022

Quatre dossiers ont été rapportés devant la CSSPP cet automne, deux par Serge Brentrup, et deux par Jean-Luc Cabrit.
La commission a émis un avis favorable au classement du Mont Glonne ainsi qu’à celui des Monts de Sery.
Il en a été de même pour le lancement de deux nouvelles opérations grands sites (OGS).

De haut en bas et de gauche à droite : Les dunes de Flandre © CUD - Les Monts de Sery dans les Ardennes © DREAL Grand Est - Le promontoire du Mont Glonne en bord de Loire - source Internet - Le massif du Ballon d’Alsace © Denis Bringard

Le classement du promontoire du Mont Glonne, situé en bord de Loire, à cheval sur les départements de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, a été proposé sur la base des critères pittoresque, historique et artistique. Il couvre 1 715 ha.

Pour les Monts de Sery, dans les Ardennes, seul le critère pittoresque a été proposé. Le paysage du futur site classé de plus de 500 ha est composé d’anciennes cultures en terrasse.

Les Dunes de Flandres s’étendent sur 15 km jusqu’à la Belgique. Portée par la Communauté urbaine de Dunkerque, l’OGS couvre environ 3 000 ha.

L’OGS du massif du Ballon d’Alsace concerne quatre départements, deux régions et deux sites classés, dont celui du ballon qui culmine à 1 247 m.

Dans les deux cas, des actions visant à valoriser les paysages (littoraux pour la première, de montagne pour la seconde) en régulant la fréquentation touristique ont été validées.

Partager la page

S'abonner