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L’évolution des paysages en France, d’hier à 2050 : Quelle place pour l’énergie ? L’imagier « paysage-énergie » - ENSP Versailles-ADEME

L’Imagier Paysage-énergie réalisé par la Chaire « Paysage et énergie » de l’École nationale supérieure de paysage avec le soutien de l’ADEME propose de rendre plus concrets le lien entre le paysage et l’énergie, ses chiffres et ses enjeux, en les illustrant à travers des schémas commentés. Au-delà des professionnels et décideurs, il s’adresse à toute personne intéressée par ces changements de société.

Illustration de Savine Pied

La production, le stockage et l’acheminement de l’énergie contribuent depuis des milliers d’années à l’évolution et la transformation des paysages. Ils marquent l’histoire de nos territoires et forgent leurs identités : aqueducs, canaux, moulins, barrages, gestion de la forêt, terrils, raffineries, stations essences, centrales hydroélectriques, nucléaires, au fioul, à charbon et au gaz, lignes à haute tension, biocarburants, panneaux solaires et photovoltaïques, éoliennes…

Ce document de 80 pages, téléchargeable sur Internet, illustré de dessins très pédagogiques, explique d’abord ce qu’est l’énergie, puis dresse un portrait des évolutions du paysage en rapport avec l’énergie, depuis la fin du XVIII° siècle jusqu’à nos jours. Il montre ensuite les enjeux actuels de la transition énergétique et écologique, et propose différents scénarios bas carbone élaborés par l’ADEME dans son exercice Transition(s)2050 pour les nouveaux paysages qui pourraient naître à l’horizon 2050 : « génération frugale », « coopération territoriale », « technologies vertes », « pari réparateur », auxquels sont associés un certain nombre d’indicateurs : consommation finale d’énergie (par rapport à 2015), part des énergies renouvelables dans la consommation finale, sobriété, efficacité, gouvernance et impact environnemental. Il termine avec quelques suggestions pour « des paysages harmonieux ».

Il montre que le paysage n’est pas juste un tableau ou un décor figé, mais est la conséquence de nos modes de vie et résulte d’un projet commun autour duquel il est essentiel de renforcer le dialogue.

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