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Un atlas de paysages pour Paris

Le nouvel atlas de paysages de Paris, publié en avril 2025, "dévoile un nouvel angle pour penser et raconter la ville à travers ses paysages". Il met l’accent sur ce qui fait l’identité des paysages parisiens, en liaison intime avec les paysages métropolitains, pour devenir un guide pour l’action.

| Source : Ville de Paris



Ce nouvel outil, copiloté par la ville de Paris et la DRIEAT (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, de l’Aménagement et des Transports d’Île-de-France) a été élaboré par le laboratoire Habitat Research Center de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, qui a bénéficié de l’appui du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de Paris. Son ambition est "de mieux prendre en compte les paysages et de penser leur évolution dans l’aménagement de Paris" .

Après l’Atlas des paysages de Seine-Saint-Denis, l’atlas de Paris propose un autre regard sur des paysages quasi-exclusivement urbains.

Parmi les réussites multiples de ce travail de trois années, on peut noter la participation de la population à son élaboration, dans l’esprit de la Convention du Conseil de l’Europe sur le Paysage. L’atlas est ainsi assorti d’un observatoire photographique de paysage participatif. Un panel d’habitants a été associé, "pour entendre toutes les voix décrivant ce paysage pluriel", à travers des randonnées découvertes notamment, favorisant l’expérience multisensorielle. On peut également remarquer la qualité, le niveau de détail et le caractère sensible de la carte des paysages parisiens. Elle est accompagnée de coupes topographiques mettant en évidence l’importance des reliefs (collines, buttes, etc.) sur lesquels la capitale s’est implantée, puis développée. Il s’agit d’une forme de synthèse de la connaissance des paysages à différentes échelles (structure, entité, unité), allant jusqu’aux éléments de paysage anciens (les portes de Paris) et contemporains (le périphérique).

Le Paris imaginaire, ou perçu, a été investi, tout comme le Paris vivant, avec l’approche relative à la biodiversité. On y apprend que Paris "sort", se prolongeant "hors les murs et les infrastructures" épousant la géomorphologie du grand paysage. Enfin, Paris bouge, l’atlas témoigne de la vision de Paris à l’ère du changement climatique, analysant l’habitabilité future de la capitale française dans le cadre du Grand Paris.

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