Focus
Édito | Focus | Retour sur… | Au fil des territoires et des réseaux | En Europe et dans le Monde | Note de lecture | Un autre regard |
L’insertion paysagère et environnementale des routes : un des quatre objectifs de la nouvelle feuille de route des Directions Interdépartementales des Routes nationales (DIR)
Les routes sont un élément essentiel de l’aménagement du territoire. Elles irriguent le pays et permettent de mettre en relation citoyens, acteurs économiques, institutions… Mais aussi elles le structurent, tant du point de vue de l’économie que des paysages.
Les transports représentent actuellement environ 30% des émissions de gaz à effet de serre, devant l’agriculture et l’industrie, même si elles ont un peu diminué depuis 2019. Le réseau comporte 700 000 km de voies communales, 380 000 km de routes départementales, ainsi que 20 000 km de routes nationales et autoroutes (20% du trafic), dont les DIR gèrent la moitié, soit 10 000 kilomètres. Ces routes doivent être à la pointe de la transition car elles font office de modèle pour rendre l’entretien et la modernisation de l’ensemble du réseau routier plus compatible avec la transition écologique et la qualité de l’environnement et des paysages : c’est devenu un enjeu central, compte tenu du réchauffement climatique et de l’accroissement de la population.
Ce sujet est au cœur de la nouvelle feuille de route des DIR, présentée dans une vidéo récente par Jean-Renaud Gely (adjoint à la directrice des mobilités routières à la DGITM), et Frédéric Lechelon (directeur de la Direction interdépartementale des routes de l’Ouest).
La feuille de route, évolutive, des actions nouvelles pouvant y être intégrées si nécessaire, s’organise autour de quatre objectifs majeurs :
- 1) La décarbonation des mobilités routières (avec par exemple, le déploiement de bornes de recharge électrique pour encourager l’utilisation de véhicules moins polluants).
- 2) La sobriété (avec la création de voies réservées aux transports en commun et au covoiturage pour réduire la pollution et améliorer l’efficacité des déplacements).
- 3) L’insertion paysagère et environnementale (en collaboration avec l’Office National des Forêts (ONF) et les associations de protection de l’environnement, pour une meilleure adaptation des routes aux paysages et aux écosystèmes.
- 4) L’adaptation au changement climatique (avec une modification des infrastructures pour qu’elles résistent mieux aux effets du changement climatique).